La Fondation Maison Gilles-Carle fut créée en 2008 par l'artiste québécoise Chloé Sainte-Marie. À la fois comédienne, musicienne ou encore muse, elle fut l'épouse du cinéaste Gilles Carle. Ce dernier décède en 2009, après une vingtaine d'années à lutter contre la maladie de Parkinson. Chloé Sainte Marie l'accompagnera dans son combat, devenant ainsi son aidante naturelle.
Contrairement aux fournisseurs de soins rémunérés, les aidants naturels sont des proches de la personne malade. Ils ne touchent pas d'argent pour leur travail. Pourtant, fournir des soins à domicile chez une personne ayant une incapacité significative demande un investissement personnel et matériel considérable. Confrontés à cette situation, Chloé Sainte Marie et son défunt mari se rendent compte qu'être aidant est éprouvant. Ils constatent que très peu de moyens sont mis en place pour les aider, et que beaucoup vivent dans une situation de précarité financière, de détresse psychologique, avec des répercussions importantes sur leur vie sociale.
La Fondation Maison Gilles-Carle s'apparente ainsi à une véritable cellule de soutien, aussi bien pour la personne en situation d'incapacité que pour son aidant. La Maison Gilles-Carle Brome-Missisquoi inaugurée en 2012 est pour l'heure uniquement présente à Cowansville, au Québec. C'est une véritable initiative bénévole, reposant sur un conseil d'administration composé de volontaires, de dons, de partenariats privés ou encore de philanthropes.
Forces
- Succès auprès des
aidants, des médias, du milieu politique et du système de la santé
- La Maison est un projet
inédit, répondant aux problématiques de l'accessibilité, des services offerts
et du financement
- Le site Internet est
bien référencé dans Google
- Bonne logistique (partenariats locaux, participation des pouvoirs publics,expertise,
terrain propice)
- Plus connue dans le
milieu francophone (une seule langue sur le site Web)
|
Faiblesses
- Moins connue dans le
milieu anglophone (une seule langue sur le site Web)
- Une seule maison,
capacité limitée d'accueil
|
Opportunités
- Visibilité médiatique grâce à la notoriété de Gilles Carle et de Chloé Sainte-Marie
- Projet Montréalais
- Population vieillissante
- Empathie envers l'aidant et le malade
|
Menaces
- "Victime" de son succès, potentiel engorgement de ce type de Maison qui pourrait favoriser des privilégiés
- Difficulté à se démarquer des autres organismes
|
En termes d'objectifs, la Maison Gilles Carle a pour mission de se faire connaître du grand public et de sensibiliser à la cause des aidants naturels. En effet, un processus de médiatisation est essentiel pour récolter des dons. La rubrique presse régulièrement alimentée du site Web de la Fondation Maison Gilles-Carle ou l'apparition de Chloé Sainte-Marie dans des émissions telles que Tout le monde en parle témoignent d'une mobilisation médiatique pour sensibiliser les gens.
Un aidant naturel ou un malade peut-être intéressé par les services de la Fondation de la Maison Gilles-Carle. L'objectif est d'assurer que les personnes en détresse soient interpelées par ces services proposés, qu'ils ne sont pas seuls.
Un objectif fondamental est de récolter des dons, plus précisément il s'agit de récolter 1 000 000 de dollars entre novembre 2015 et avril 2016. Pour cela, une personne lambda peut aller sur le site Web de la Fondation et donner via CanaDon.org. Mais il s'agit surtout de récolter des dons lors de levées de fonds, grâce aux partenariats avec des grandes entreprises, des subventions etc.
Afin que la Fondation se démarque des autres organismes de bienfaisance, elle doit faire preuve d'originalité. La mise en œuvre d'une levée de fond telle que Le Pot-Luck du siècle est ludique, conviviale et les potentiels donateurs qu'ils soient particuliers ou privés peuvent gagner des prix grâce aux concours. Elle se veut "l'anti évènement-bénéfice" et détourne les codes des traditionnelles de levées de fond. C'est une bonne façon de faire accroître la notoriété de la Fondation,
Un autre objectif est d'étendre au Québec les Maison Gilles-Carle. Montréal constitue la première ville où une Maison devrait voir le jour en 2016. Il s'agit donc de fournir des outils de communication (campagnes de financements etc.), des partenariats avec la Ville de Montréal et des évènements bénéfices pour qu'elle puisse s'établir.
Les cibles primaires de la Maison Gilles-Carle sont les potentiels donateurs, les fondations, les municipalités et organisations locales (RSABM), les petites et grandes entreprises ou encore les médias. Toutes les sources de financement et de médiatisation, en somme.
Les entreprises sont des cibles primaires intéressantes. Elles sont au cœur des processus de levée de fond, et s'attirent la sympathie des consommateurs. En finançant ce type de projet, les entreprises favorisent l'élaboration de belles causes telles que la Maison Gille-Carle. Bien que la finalité soit de faire du profit (visibilité de l'entreprise, moins onéreux que de faire appel à une agence de publicité), l'aspect financier est la pierre angulaire dans le développement d'une organisation sans but lucratif.
Des partenariats privés favoriseraient l'évolution de la Maison.
Par exemple, une marque de pain de mie pourrait sponsoriser la Maison Gilles Carle. De cette façon, les pensionnaires bénéficieraient de fournisseurs réguliers et gratuits. En contre-partie, la marque est bien perçue par le personnel, les aidants ou les malades. Le caritatif et le social étant aujourd'hui indissociable des campagnes commerciales, je pense que cibler le secteur privé en vue de partenariats est pertinent pour la Maison Gilles Carle.
Des partenariats privés favoriseraient l'évolution de la Maison.
Par exemple, une marque de pain de mie pourrait sponsoriser la Maison Gilles Carle. De cette façon, les pensionnaires bénéficieraient de fournisseurs réguliers et gratuits. En contre-partie, la marque est bien perçue par le personnel, les aidants ou les malades. Le caritatif et le social étant aujourd'hui indissociable des campagnes commerciales, je pense que cibler le secteur privé en vue de partenariats est pertinent pour la Maison Gilles Carle.
Comme cible secondaire, on peut évoquer la population québécoise en général, à partir de 18 ans. Si chaque citoyen représente un potentiel donneur, il est important que les individus soient informés de la cause, dans le cas où un proche tombe malade. On peut également évoquer les personnes vieillissantes, se retrouvant parfois en situation de solitude face à la maladie.
Il y a aussi les gouvernements québécois et fédéral qui constituent des cibles secondaires importantes, puisque les subventions, en plus des partenariats privés, sont essentielles à la survie de la Maison.